Journal intime d’une atypique

Journal intime d’une atypique à rayures complexes, dite Multipotentielle, hypersensible avec certainement un Tdah. Je vous raconte mon histoire, mes lectures, mes expériences, mes échanges avec le Psy mes prises de conscience.

Mais c’est quoi un zèbre, c’est quoi la multipotentialité, l’hypersensibilité ? D’où cela vient ? Comment fonctionne mon cerveau ?

Comment je suis passé de déprimer à déterminer et épanouie ?
En passant du vilain petit canard, à la fois en mode caméléon (En psychologie, c’est le fait de s’adapter à l’autre pour se faire accepter.).
En mode victime Calimero et de Sauveuse, mais à vouloir sauver les autres, j’en oubliais qu’il fallait d’abord que je me sauve moi-même pour devenir Lara Croft.

Comment j’ai découvert tard, mes particularités, qui je suis vraiment, pour m’accepter telle que je suis imparfaite et c’est OK. Comment mon ignorance a affecté ma souffrance dans toutes mes relations qu’elle soit amoureuse, amical, professionnelle, parce qu’on le sait, on vit tous plus intensément.

Avant, mes relations amicales étaient en vérité hypocrites intéressés. On connait tous le triangle de karpman ! il caractérise les relations au sein desquelles se déroulent des manipulations et des jeux psychologiques. (Victime, bourreau, sauveur), il est partout : amis, famille, relations professionnelles.

Ma vie professionnelle, des règles, rentrer dans les cases, des jeux de pouvoir. Le titre provoc’ d’un ouvrage « Objectif zéro sale con en entreprise » publié en France en 2012, jetait déjà un pavé dans la mare 10 ans auparavant ! Direction pour un voyage à trois escales Terminus, tout le monde descend arriver au Burn-out.

Écoute ton corps :

Lorsque nous mettons des mots sur les maux,
les dits maux deviennent des mots dits
et cessent d’être maudits.
Guy Corneau

Dans un monde dans lequel on nous demande de tout faire vite et bien, prendre le temps d’écouter ses ressentis, émotions devient compliqué, même impossible…

Mes relations amoureuses, j’attirais des hommes qui avaient tous, à vrai dire avec le recul un problème, un mal-être, quelque chose à régler, n’était-ce pas parce que j’avais peut-être moi-même un problème à régler ?

Comment ce chemin, cet apprentissage m’a enfin permis de voir le monde qui m’entoure ? Je ne possède pas de baguette magique parfois, je trébuche, qui a dit que la vie était un long fleuve tranquille ? Aucun miracle n’existe, ça ne va pas tomber du ciel. Rien ne fonctionne ainsi, c’est du concret, de la mise en pratique, du passage à l’action, et aujourd’hui, j’ai des outils, des savoirs, des prises de conscience qui me font rebondir et avancer.

Aujourd’hui, j’ai dit f*ck,

J’ai fait du tri et j’ai choisi, j’ai décidé.
J’ai dit f*ck à certains amis,
J’ai dit f*ck à mon boss.

Libérée délivrée…

Pour changer ma vie, vivre, exister, choisir, décider  !

Pourtant, avant des excuses, j’en avais à la « pelle » « Je n’ai pas de temps … » « Je n’ai pas assez d’argent… » « Mes parents ne m’ont pas encouragé dans mon enfance, donc je manque d’estime de moi… » : S’il y a bien quelque chose pour lequel nous sommes doués en tant qu’être humains, c’est pour se raconter des histoires sur nous-même ! Et, parmi elles, la palme d’or revient à ces petites excuses que l’on se trouve en permanence, pour expliquer pourquoi on ne passe à l’action pour faire ce que l’on souhaiterait !

Des croyances que j’ai besoin de certains événements ou situations dans ma vie être heureuse.

• « Je serai heureuse quand ___ »
• Je serais heureuse quand j’aurai un CDI.
• Je serais heureuse quand j’aurai une maison.
• Je serais heureuse quand je serai riche.
• « Je serai heureuse quand ___ »

Ma zone de confort, c’est tranquille, pépère, ce n’est pas risqué. La zone de confort, c’est cet état psychologique dans lequel on est à l’aise dans un connu que l’on sait gérer. De plus, elle regroupe l’ensemble des habitudes, des croyances, routines, avec un sentiment de contrôle, de gestion, de maîtrise.
C’est un univers familier, « normal » où l’on se sent en sécurité avec un niveau de stress faible…
Alors, on vit parfaitement bien avec nos manques, on préfère détourner le regard plutôt que d’affronter la vérité. Ainsi, on préfère continuer à fuir ce qui nous fait mal (ou pas du bien) que d’affronter.

Faire l’autruche, je la connais bien l’autruche ! Face à une difficulté, on a trois options : affronter le problème, l’éviter ou le reporter à plus tard,  je vais éviter, on verra ça plus tard ! Seulement plus tard, ça sera peut-être trop tard !

Mais, on y reviendra, car elle n’est pas si confortable quand on y regarde vraiment !

Je n’ai jamais le temps !  (encore une excuse). La vie est parfois un marathon pour chacun d’entre nous entre le travail, la vie de famille, les courses, les trajets ! Souvent, on a l’impression que nous n’avons tout simplement pas assez de temps dans votre journée pour tout faire. Ça aussi, on y reviendra, car on a tous 24 h dans une journée, 168 h dans la semaine, et certains y arrivent ?

Qu’est-ce qui m’empêche de ralentir le rythme ?

Les injonctions ? ( Sois meilleure, sois parfaite, sois première), fais le maximum de choses en un temps imparti avec cette sensation de course contre-la-montre, la compétition…

La pression quotidienne imposée par la société ? Il faut bien gagner sa vie, avoir un emploi stable (en CDI) ou occuper un poste prestigieux si l’on ne veut pas subir les remarques de ses proches. Cette pression sociale n’est d’ailleurs pas sans conséquence et occasionne fréquemment une perte d’estime de soi, de culpabilité, même d’anxiété. Une pression étouffante et culpabilisante

La pression que je me mets à moi-même ?

• Le perfectionnisme, vouloir être irréprochable
• La procrastination, reporter à plus tard des habitudes ou des changements positifs
• La difficulté de choisir, craindre de renoncer à certaines choses
• se sentir dépassé, crouler sous le poids d’une todolist qui n’en finit plus
• s’oublier, toujours se faire passer en dernier
• le regard des autres, par manque de confiance ou d’affirmation de toi
• trop de sollicitation, ne pas savoir dire non
• se sentir sous pression

Des habitudes de m*rde : métro, boulot dodo. Une vie banale, vide de sens, vivre comme un robot. C’est quand même dingue de devoir attendre : le vendredi soir pour être en week-end deux jours, attendre ses cinq semaines de vacances par an, regarder sur son compte en banque tous les mois pour voir si tu n’es pas dans le rouge, attendre la retraite et mourir  !

Les habitudes ça va avec la zone de confort !

Aujourd’hui, je n’ai peut-être pas beaucoup d’amis, mais qu’est-ce qui compte, la qualité ou la quantité ?

Le grand problème dans le monde, c’est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes alors que les personnes stupides sont pleins de certitudes.

Alors tout cela, je vais le retranscrire ici sur le blog et dans le livre que je suis en train d’écrire et comme je l’ai écrit avec bienveillance, mais aussi autodérision et humour.

Une sorte de journal intime pour transmettre mon expérience, mon parcours, mon cheminement, mes connaissances. Afin que tu puisses toi aussi te reconnaître dans mon histoire, que tu puisses avoir des prises de conscience, que tu puisses ouvrir les yeux sur le monde qui t’entoure et te (re)trouver toi-même.  Comment, en passant à l’action et étape par étapes pour (re)découvrir qui tu es vraiment.   Quelles sont tes envies, tes besoins, tes passions, et enfin vivre la vie que tu mérites. Parce que personne ne peut le savoir à ta place, et personne ne peut et ne doit décider à ta place.

Tu es ton propre maître et ton avenir ne dépend que de toi. Personne ne peut prendre ta vie en main.

Tu es maitre de ta vie et peu importe ta prison, tu as les clefs. Dalaï Lama

À bientôt Sophie

Tu peux me laisser un commentaire si tu le souhaites ci-dessous ou sur instrgram 🙂 j’y répondrai avec plaisir.